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M. Godin reconnaît qu’une réduction de la taille de l’État aurait un impact négatif à court terme sur la croissance économique. L’effet serait cependant favorable à long terme, selon lui. « En diminuant, la taille de l’État on laisse plus de place aux dépenses des consommateurs et des entreprises pour soutenir la croissance », défend-il.
Non au vote stratégique
Malgré la marginalité des conservateurs provinciaux sur l’échiquier politique, M. Godin fait une croix sur le vote stratégique. «Tous les principaux partis prônent l’octroi de subventions aux entreprises, déplore-t-il. Nous n’avons pas à avantager certaines entreprises au détriment de d’autres. Je suis de ceux qui croient qu’il faut abolir les subventions aux entreprises et réduire les impôts des particuliers et des entreprises, notamment celles sur la masse salariale. »
Après avoir appuyé la CAQ et l’ADQ, il ne trouve plus matière à appuyer la formation de François Legault. « La CAQ est ambiguë sur le plan économique, déplore-t-il. Une semaine, ils sont plus à droite, l’autre ils sont au centre gauche. Pour moi, ils n’ont pas une trame de pensée vraiment à droite. »