Selon les libéraux, le budget du ministre Flaherty doit aussi favoriser la croissance économique, car la fixation de Stephen Harper sur l'austérité n'est pas une bonne politique pour le pays, a déclaré lundi Ralph Goodale, chef adjoint du PLC.
«C'est ça (l'austérité) le but ultime de Stephen Harper. Pas les emplois et l'économie», a dénoncé M. Goodale.
«La pression sur la classe moyenne est bien réelle», a-t-il ajouté.
Les libéraux estiment que la priorité présentement est de venir en aide à la classe moyenne. Ils proposent ainsi quatre mesures principales: l'élimination des tarifs douaniers sur l'importation des biens de consommation, la réduction des primes d'assurance-emploi, l'investissement dans l'éducation postsecondaire et l'injection immédiate de nouveaux fonds dans l'infrastructure pour apporter de l'aide aux municipalités.
Selon M. Goodale, les parents s'inquiètent de ne pouvoir offrir une éducation de qualité à leurs enfants après l'école secondaire.
«La croissance économique demeure stagnante. Nous avons besoin d'investissements, notamment dans l'infrastructure, l'éducation postsecondaire et la formation, là où nous savons que cela ouvrira des perspectives», a fait valoir à ce sujet le député libéral John McCallum.
Les libéraux promettent par ailleurs de ne pas investir dans des publicités pour des programmes qui n'existent pas, comme l'ont fait les conservateurs pour la subvention canadienne à l'emploi, après le budget fédéral de 2013.
Et si le ministre des Finances insiste pour continuer à couper dans le gras de l'appareil étatique, le Parti libéral lui suggère de réduire le nombre de ministres et bureaux ministériels régionaux, qui ont augmenté sous les conservateurs.
Les libéraux écorchent au passage la gestion économique des conservateurs, qu'ils qualifient de «médiocre».
Depuis que les troupes de Stephen Harper sont au pouvoir, le taux de chômage a augmenté, la dette fédérale s'est accrue, le taux de croissance est faible et la Bourse stagne, disent-ils.