Un historien dénonce des études financées par les cigarettiers

Publié le 27/11/2012 à 16:54

Un historien dénonce des études financées par les cigarettiers

Publié le 27/11/2012 à 16:54

Par La Presse Canadienne

Un historien témoignant dans le cadre du recours collectifs intenté contre les trois grands cigarettiers du Canada soutient que les recherches présentées par l'industrie pour démontrer que la population connaissait depuis longtemps les effets néfastes du tabac contredisent leurs documents internes.

Robert Proctor a commencé à témoigner mardi devant la Cour supérieure du Québec en faveur de la poursuite, qui réclame aux manufacturiers 27 milliards $ au nom de 1,8 million de Québécois. Les compagnies visées sont Imperial Tobacco Canada, JTI-Macdonald et Rothmans, Benson & Hedges.

M. Proctor, de l'université Stanford, en Californie, se décrit comme un historien de la cigarette et un défenseur de la santé publique.

Selon lui, les universitaires embauchés par les cigarettiers ont réalisé des recherches partiales, bourrées d'erreurs et d'omissions significatives.

En ignorant les propres données de l'industrie, ces historiens auraient peint un portrait trompeur de la situation en vigueur il y a 50 ans.

Leurs recherches soutiennent qu'à l'époque, le public était déjà au courant des effets de la cigarette, alors que, d'après le professeur Proctor, les documents internes des producteurs de tabac prouvent exactement le contraire.

 

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