Teachers veut-il acheter Potash ?

Publié le 11/10/2010 à 16:55, mis à jour le 11/10/2010 à 16:54

Teachers veut-il acheter Potash ?

Publié le 11/10/2010 à 16:55, mis à jour le 11/10/2010 à 16:54

Par Olivier Schmouker

L'agriculture dépend de plus en plus des engrais. Photo : Bloomberg.

BHP Billiton n’est pas le seul à vouloir mettre la main sur le Canadien Potash, le plus grand producteur mondial de potasse. Il y a aussi – on le savait depuis un bon moment – le Chinois Sinochem et même un fonds de pension ontarien, à savoir le Régime de retraite des enseignantes et enseignants de l'Ontario (Teachers).

Selon le Sunday Times, le fonds de pension canadien discute en ce moment-même avec le fonds d'investissement singapourien Temasek, en vue de présenter une offre conjointe d’achat de Potash. Les deux pourraient s’associer à une autre minière canadienne, Teck Resources.

«Tout le monde discute avec tout le monde», a reconnu une source proche du dossier citée par le Sunday Times. Bien entendu, Temasek a refusé de commenté ces informations, tourt comme Teck Resources et Teachers.

Le fonds singapourien avait été auparavant approché par le conglomérat chimique chinois Sinochem en vue d'une offre conjointe pour effectuer l’acquisition de Potash. Mais il semble que les négociations n’aient rien donné de concret.

Pourquoi un tel engouement autour de Potash ? C’est que l’enjeu est énorme. La compagnie canadienne représente, en effet, quelque 25% de la production mondiale de potasse, un engrais vital pour des pays en fort développement comme la Chine, qui cherche à augmenter sa production alimentaire pour subvenir aux besoins de sa population.

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