L’année 2009 entrera dans l’histoire pour avoir été celle où la croissance mondiale aura été négative pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale. Cette décroissance mondiale entrainera une contraction de 2,4% de l‘économie canadienne en 2009, pour ne revenir qu’à une très faible croissance de 1,3% en 2010.
Quant au chômage au Canada, il atteindra 10% à la suite de pertes d’emplois qui pourraient dépasser le seuil de 500 000 postes.
Même si cette crise n’a pas son origine au Canada, la reprise au pays dépendra néanmoins de la résolution des problèmes au sud de la frontière.
Ainsi, pour que reprise il y ait, la TD dresse cinq conditions préalables :
1. Le marché immobilier américain devra se stabiliser
2. Les flux de crédit devront à nouveau circuler dans l’économie américaine
3. Les risques pesant sur la stabilité du système financier devront avoir été réduits
4. La restructuration du secteur automobile doit progresser
5. Le plan de relance américain doit être mis en œuvre rapidement.
Pour Beata Caranci, la lenteur de la reprise comportera au moins un avantage : les autorités auront tout le loisir d’éponger les liquidités déversées sur les marchés financiers et les dérapages inflationnistes, que craignent plusieurs autres économistes et analystes, seront minimes.