Selon les chiffres compilés par la Banque HSBC, les plans de relance de 15 grands pays prévoient des investissements totaux de 432 G$ en investissements verts, dont la moitié cette année même. La Chine arrive au premier rang, avec 198 G$, suivie des États-Unis avec des sommes de 151 G$.
Intitulée The Green Rebound, l'étude de HSBC met en parallèle les plans de relance face à la crise économique et les investissements prévus à titre d'investissements verts. Ainsi, 34% des 581 G$ que s'apprête à investir la Chine pour éviter la récession seront canalisés dans les investissements verts. En proportion, seule la Corée du Sud dépasse l'Empire du milieu avec un chiffre de 69%, s'appliquant cependant à une somme beaucoup moindre, de 38 G$. Pour leur part, les États-Unis canaliseront, dans le secteur vert, 16% des sommes totales engagées par le président Obama dans la relance du pays. Le plan d'urgence de la précédente administration Bush n'allouait, pour sa part, qu'un maigre 2% aux investissements verts.
Au total, parmi les 432 G$ d'investissements totaux prévus, les deux-tiers seront dévolus aux programmes d'efficacité énergétique ainsi qu'à la recherche et développement. Le quart sera consacré aux traitements des déchets et de la pollution en général. Le reste sera dédié aux énergies renouvelables et à la diminution des émissions de CO2.
Les chiffres de la Banque HSBC ne portent pas sur le Canada.