Starbucks Coffee incite ses fournisseurs de café à respecter le programme C.A.F.E. Practices (Coffee and farmer equity), mis en place par l'entreprise en novembre 2001, dans le cadre de son partena C'est ainsi qu'Esteban Sanchez, un petit producteur de café du Costa Rica, a revu ses méthodes de plantation depuis quatre ans. Pour lui, plus question d'épuiser ses terres à  grands renforts de pesticides@ il les entretient "en laissant la nature faire son travail". À ce jour, 185 000 fermes dans 19 pays ont adopté les C.A.F.E. Practices. Il s'agit d'un programme de directives d'achats responsables qui fixe les bases de la coopération entre Starbucks et les producteurs. Quatre principes doivent être respectés pour adhérer aux C.A.F.E. Practices : 1. des indicateurs de qualité du café@ 2. la transparence économique@ 3. une politique sociale responsable@ 4.un réel engagement en faveur de l'environnement. Une vingtaine de critères sont déclinés en sous critères et forment une grille d'évaluation de près de deux cents indicateurs. On y trouve la protection des ressources en eau, la garantie de sa qualité et d'une bonne irrigation des terres, mais aussi le contrôle de l'érosion, le recours réduit aux pesticides et la protection de la biodiversité. Certains critères sociaux sont obligatoires, comme l'interdiction de faire travailler les moins de 14 ans, l'interdiction du travail forcé et de la discrimination. Les renseignements fournis par les producteurs sont vérifiés par des organismes tiers, pilotés par le Scientific Certification System (SCS) avant de parvenir au département RSE de Starbucks. De son côté, Starbucks s'engage à  payer le café "le meilleur prix possible". En 2007, elle a payé en moyenne 3,16 $ le kilo, soit 26 % de plus que le prix moyen du marché. Starbuck se porte également garant auprès des banques, ce qui assure une stabilité aux producteurs, sur un marché très fluctuant. Les producteurs qui respectent 80 % de chaque critère sont qualifiés de "fournisseurs stratégiques" et deviennent prioritaires pour la signature des contrats. Cependant, les planteurs estiment que le prix payé par Starbucks est trop faible pour assurer la viabilité à  long terme de leur entreprise, compte tenu de l'immense effort qui est exigé d'eux pour respecter le programme C.A.F.E. Practices. Ils estiment que le prix devrait être d'au moins 4,40 $ le kilo. "Le meilleur prix possible" est donc loin d'être suffisant. Pour aller plus loin : http://www.novethic.fr/novethic/entreprise/pratiques_commerciales/relations_fournisseurs/costa_rica_nouvelles_pratiques_pour_planteurs_cafe.jsp