Pauline Marois, première minstre du Québec
La première ministre Pauline Marois a ouvert lundi matin le Sommet sur l'enseignement supérieur en appelant les participants « à faire leur bout de chemin » pour assurer le succès de l'exercice.
Il ne sera pas possible de « tout régler en quelques heures », a prévenu la première ministre pendant son allocution d'ouverture à l'intention des quelque 300 participants. Elle a néanmoins ajouté qu'elle abordait les travaux « avec une obligation de réussite ».
Dès le lancement des travaux, le gouvernement a fait connaître sa première proposition et sans surprise, il s'agit de la création d'une nouvelle structure, le Conseil national des universités.
Cette instance, formalisée par une future loi-cadre sur les universités, excercerait un rôle consultatif auprès du ministre de l'Enseignement supérieur sur les questions d'enseignement et de recherche.
Québec suggère également la mise sur pied d'un groupe de travail composé de représentants du ministère et des établissements pour revoir les pratiques de reddition de compte des universités.
Quant à l'enjeu des droits de scolarité, il ne sera abordé qu'en soirée.