Désireux de passer à autre chose, le gouvernement Marois semble avoir fait son nid en faveur d'une indexation des droits de scolarité qui pourrait varier entre 46 $ et 83 $ par année, dépendant des indicateurs retenus.
Québec entend aussi favoriser les étudiants de « première génération », c'est-à-dire ceux dont les parents n'ont pas fait d'études universitaires.
« En annulant la hausse exagérée des droits de scolarité, nous avons atteint une partie de nos objectifs. Le Québec demeurera l'endroit en Amérique du Nord où l'enseignement supérieur est le plus accessible. Nos jeunes vont demeurer les étudiants les moins endettés du continent. Nous sommes déterminés à augmenter l'accessibilité des étudiants, ceux de première génération en particulier », a dit la première ministre.
Ni la gratuité, ni le droit de grève ne sont inscrits formellement à l'ordre du jour mais une discussion sur les frais afférents imposés aux étudiants par les établissements est attendue.
Le Sommet se déroule sous forte présence policière afin de contenir les manifestants et prévenir les débordements. En outre, il faut franchir trois contrôles d'identité et une fouille au détecteur de métal avant de pouvoir accéder à la salle de l'Arsenal au sud-ouest de Montréal.