Ottawa modifie le programme des travailleurs étrangers temporaires

Publié le 29/04/2013 à 17:30, mis à jour le 29/04/2013 à 17:32

Ottawa modifie le programme des travailleurs étrangers temporaires

Publié le 29/04/2013 à 17:30, mis à jour le 29/04/2013 à 17:32

Par La Presse Canadienne
"Comme vous le savez déjà certainement, le Canada fait face à une grave pénurie de main-d'uvre qualifiée, et notre économie en subit les contrecoups", a fait valoir la ministre Finley. "Soyons clairs: il existe un déséquilibre très réel entre les compétences des travailleurs et celles que les employeurs recherchent à l'échelle du pays."

Ottawa a également précisé lundi que le français et l'anglais seront "les seules langues qui peuvent être désignées comme exigence d'emploi".

Les modifications visent à assurer que des travailleurs étrangers ne soient embauchés que lorsque tous les efforts auront été déployés pour offrir aux Canadiens la priorité sur les postes à combler.

Le nombre de travailleurs étrangers temporaires _ dont font partie les personnes embauchées pour les récoltes ou l'industrie touristique, les travailleurs d'usine ou les professionnels hautement qualifiés _ est passé de 186 753 en 2001 à environ 446 847 en 2011.

Le nombre de plaintes concernant des Canadiens qui essuient un refus d'embauche parce que l'employeur préfère la main-d'oeuvre étrangère serait d'ailleurs en constante augmentation.

Le gouvernement s'est engagé à surveiller les modifications apportées et à étudier d'autres scénarios de modifications dans les prochains mois.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.