Ottawa a également précisé lundi que le français et l'anglais seront "les seules langues qui peuvent être désignées comme exigence d'emploi".
Les modifications visent à assurer que des travailleurs étrangers ne soient embauchés que lorsque tous les efforts auront été déployés pour offrir aux Canadiens la priorité sur les postes à combler.
Le nombre de travailleurs étrangers temporaires _ dont font partie les personnes embauchées pour les récoltes ou l'industrie touristique, les travailleurs d'usine ou les professionnels hautement qualifiés _ est passé de 186 753 en 2001 à environ 446 847 en 2011.
Le nombre de plaintes concernant des Canadiens qui essuient un refus d'embauche parce que l'employeur préfère la main-d'oeuvre étrangère serait d'ailleurs en constante augmentation.
Le gouvernement s'est engagé à surveiller les modifications apportées et à étudier d'autres scénarios de modifications dans les prochains mois.