Ces requêtes représentent environ 10 pour cent de toutes les demandes de renseignement reliées au milieu de travail, dit Katherine Laird.
Ce type de plaintes s'est multiplié en janvier, quand l'économie a commencé à décliner sérieusement, selon Mme Laird. Certains employeurs agissent ouvertement. D'autres réduisent le nombre de quarts de travail de leurs employées enceintes, ou leur refusent un congé pour un rendez-vous médical, afin d'inciter les femmes à quitter leur emploi, soutient-elle.
Mme Laird dit avoir constaté que les plaintes proviennent de tous les secteurs de travail, de toutes les échelles salariales, des employées ayant d'importantes responsabilités professionnelles jusqu'aux travailleuses à salaire minimum.
Les néo-démocrates pressent le gouvernement ontarien de faire plus d'efforts pour enquêter sur ces plaintes et établir s'il y a une tendance aux pratiques discriminatoires à travers la province. Le ministère du Travail devrait aussi effectuer plus d'inspections en milieu de travail, et accélérer le règlement de ces dossiers, a affirmé la leader du NPD ontarien, Andrea Horvath.
Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, a reconnu mercredi que son gouvernement devrait allouer davantage de ressources aux enquêtes sur ces plaintes, mais s'est abstenu de promettre quoi que ce soit. Il a rappelé aux employeurs qu'il est illégal de congédier une femme parce qu'elle est enceinte.
Les employeurs qui enfreignent la loi seront poursuivis, a prévenu le ministre du Travail, Peter Fonseca.