Nos terres agricoles acquises par des étrangers, un mythe!

Publié le 09/04/2013 à 09:50, mis à jour le 09/04/2013 à 10:23

Nos terres agricoles acquises par des étrangers, un mythe!

Publié le 09/04/2013 à 09:50, mis à jour le 09/04/2013 à 10:23

Le Québec serait donc épargné par le phénomène de l'accaparement des terres par des non-producteurs qui touche fortement l'Afrique depuis 2008. Sur ce continent, les investisseurs considèrent que les terres fertiles sont non exploitées ou sous-exploitées. Donc, leur potentiel de rendement est haut à moyen et long terme.

Toutefois, la situation du Québec ne se compare absolument pas à celle de l'Afrique. Ici, les terres fournissent déjà leur plein rendement, dans un climat moins favorable. De plus, le contexte législatif québécois constitue un frein pour les capitaux étrangers.

«Même si les Chinois veulent nos terres, ils ne peuvent les acquérir, car la Loi sur l'acquisition de terres agricoles par des non-résidants empêche l'achat de terres cultivables par des non-Québécois», mentionne le chercheur.

Oui, il existe des fonds québécois qui misent sur l'acquisition de terres fertiles, mais M. Meloche, économiste de formation, ne comprend pas l'attitude hostile du milieu agricole envers l'arrivée possible d'investisseurs.

«Toutes les branches de l'économie souhaitent l'apport de nouveaux capitaux. Ça veut dire que le secteur a du potentiel. Or, dans le monde agricole, c'est tout le contraire. Les investisseurs sont considérés comme des bêtes noires. On évoque plusieurs risques liés à leur présence, mais on n'arrive pas à les démontrer», déclare-t-il.

M. Meloche voit plusieurs points positifs à une plus grande part d'investisseurs en agriculture. «La valeur des fermes a tellement bondi au cours des dernières années que la relève n'arrive pas à les acquérir, faute de moyens. Mais des investisseurs pourraient les louer à des jeunes. Ça pourrait être une bonne façon, pour eux, de commencer leur carrière», donne-t-il en exemple.

 

 

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