Après un an au Malawi, elle transporte ses pénates au Burkina Faso, où elle gère pendant deux ans des organismes humanitaires pour OXFAM.
Entre-temps, la guerre éclate en Croatie et en Bosnie. Poussée par l'appel du sang et son petit côté Mère Peresa, la jeune femme fait une demande d'emploi à l'organisme humanitaire CARE et devient chef de mission en Croatie, où elle oeuvre pendant 12 mois, en 1993-94.
Elle retourne ensuite au Burkina Faso, où l'attend son ami, et obtient un mandat de six mois du ministère français de la Coopération pour faire la promotion de l'entrepreneuriat féminin.
Après cinq ans à l'étranger, Mme Peresa, qui commence à avoir le mal du pays, revient à Montréal. C’est encore dans les offres d'emplois qu'elle apprend, en novembre 1995, que les petits frères des Pauvres cherchent une directrice générale.
Après avoir dirigé les petits frères, puis le Y des Femmes et Unicef Québec à partir de 2007, elle accepte l’offre de Guy Laliberté de s’occuper de sa Fondation One Drop en mai 2009.