Les entreprises canadiennes et les changements climatiques

Publié le 01/06/2010 à 14:52

Les entreprises canadiennes et les changements climatiques

Publié le 01/06/2010 à 14:52

Les dirigeants d'entreprises canadiennes s'attendent à ce que le gouvernement joue un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques. Beaucoup plus qu'ailleurs dans le monde.

Ils imputent au gouvernement la responsabilité de stimuler un changement de comportement chez les entreprises et croient que la politique actuelle  - concernant les changements climatiques - manque de clarté et de cohérence.

C'est ce qui ressort d'une enquête de PricewaterhouseCoopers, intitulée Appetite for Change. Près de 700 cadres supérieurs provenant de 15 pays (dont 53 au Canada) ont été sondés sur des enjeux tels que l'incidence des changements climatiques, le rôle des gouvernements et les outils privilégiés en matière de politique environnementale.

Ainsi, 60% des répondants canadiens sont d'avis que le gouvernement a la responsabilité d'encourager les comportements pour combattre les changements climatiques, alors que cette proportion n'est que de 44 % à l'échelle internationale et de 23 % aux États-Unis.

«Les entreprises canadiennes ont une opinion plus marquée et plus positive au sujet du rôle des gouvernements comme agents de changement, comparativement à nos voisins du sud», a commenté par voie de communiqué Pierre Taillefer, associé, Solutions pour un développement durable au sein des Services de consultation de PricewaterhouseCoopers Montréal.

Près de 72 % des sondés ne pensent pas que la politique actuelle donne des signaux clairs et cohérents aux entreprises sur la nécessité d'évaluer leur impact environnemental ou leur utilisation de l'énergie (contre 54 % à l'échelle mondiale et 53 % aux États-Unis).

Les incitatifs au changement
La plupart des dirigeants canadiens (70 %) ne croient pas que la politique gouvernementale actuelle encourage efficacement les entreprises à modifier nettement leur comportement environnemental (56 % à l'échelle mondiale et 51 % aux États-Unis).

«Seul un tiers des Canadiens sondés nous ont dit que les instruments économiques actuels fournis par le gouvernement leur inspiraient confiance pour faire des investissements à long terme et prendre des décisions d'affaires», dit M. Taillefer.

Une politique «de la carotte et du bâton» serait le moyen le plus efficace pour amener les entreprises à réduire leur incidence sur l'environnement.

Selon le sondage, 98 % des entreprises estiment que les incitatifs fiscaux et la réglementation joueront un rôle crucial dans l'atteinte des objectifs d'émissions de gaz à effet de serre. Par contre, une entreprise sur deux juge que les critères actuels pour obtenir des incitatifs fiscaux sont trop difficiles à atteindre pour qu'il vaille la peine de les demander.

Pour de plus amples renseignements sur la perspective canadienne de cette enquête, veuillez consulter le site www.pwc.com/ca/appetiteforchange.

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