Selon un rapport de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, 20 % des étudiants internationaux effectuant des études de 1er cycle universitaire s'établissent dans la métropole de manière permanente. Ce taux grimpe à 30 % chez les étudiants de 2e et 3e cycles.
Toutefois, l'intégration n'est pas facile, avoue M. Ouardirhi, âgé maintenant de 37 ans, en se souvenant que 90 % de ses collègues de promotion sont retournés dans leur pays. " Je ne peux pas dire que c'est la faute du système, c'est plutôt un manque de la part des étudiants. On parle toujours de s'intégrer au Québec. Moi, j'ai choisi de ne pas m'intégrer au Québec, mais aux Québécois, de vivre, de travailler, de rire avec ces gens. "
Même si la société québécoise est beaucoup moins hiérarchisée, elle est aussi exigeante et l'accès au marché du travail n'est pas évident pour les étudiants étrangers.
C'est pour célébrer des gens tels qu'Anthony Lecossois ou Zacharia Ouardirhi et les inciter à faire carrière au Québec que le milieu universitaire, la communauté des affaires et de la Ville de Montréal viennent d'organiser la première édition du Rendez-vous du savoir à Montréal, où près de 2 000 étudiants internationaux ont participé à une grande fête d'accueil.