Toutes ces données ont "renforcé les attentes d'une amélioration de la croissance économique (aux États-Unis) et donc d'une augmentation de la demande de pétrole", soulignait Jonathan Sudaria, chez Capital Spreads.
Les États-Unis sont le plus gros consommateur d'or noir de la planète, absorbant presque un cinquième de la production mondiale.
Par ailleurs, les marchés continuaient de spéculer sur la durée de vie de la politique monétaire ultra-accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed) suite à des déclarations de plusieurs responsables de cette institution.
Le président de l'antenne de New York de la Fed, William Dudley, a notamment tenté de rassurer les marchés sur le ralentissement du programme de rachats d'actifs de la Fed, expliquant qu'il dépendra "de la conjoncture et pas du calendrier".
La semaine précédente, l'annonce d'un potentiel démarrage du retrait des mesures de soutien de la Fed dès la fin de cette année avait semé le désarroi sur les marchés et pénalisé les cours du pétrole - qui ont bénéficié ces dernières années de cette abondance de liquidités.