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Les organisations internationales supervisant les efforts faits par la Grèce pour relancer son économie plombée par une lourde dette ont dit soutenir le gouvernement et le peuple grecs, dimanche, à la suite des critiques adressées à leur endroit par Athènes, qui a parlé d'ingérence dans les affaires de l'État.
Le communiqué conjoint émis par le Fonds monétaire international (FMI), La Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne, juste avant minuit samedi, a paru destiné à calmer les autorités grecques, qui ont haussé le ton à la suite de la visite de représentants des trois organisations pour vérifier les progrès réalisés depuis le début de la réforme économique.
Les trois institutions ont dit reconnaître "les défis difficiles auxquels est confrontée l'économie grecque" et ajouté avoir "le plus profond respect face aux efforts énormes consentis par la population grecque".
La veille, le gouvernement grec avait réagi avec vigueur à la conférence de presse lors de laquelle les trois organisations ont averti que la Grèce devrait privatiser 50 milliards d'euros (environ 66 milliards $) d'actifs appartenant à l'État et accélérer les réformes structurelles, lors des mois à venir, afin de maintenir à flot les finances du pays.
Le FMI et les pays européens ayant l'euro comme devise ont sauvé la Grèce de la faillite au moyen d'un prêt de 110 milliards d'euros, en mai dernier, mais à un prix que de nombreux Grecs jugent trop élevé.
Les trois institutions ont dit avoir "le plus profond respect face aux efforts énormes" faits par le gouvernement grec et jugé "regrettable qu'une impression différente ait pu avoir été perçue".
