Il n'y a pas que les cercueils écolos qui gagnent en popularité, comme on vous le mentionnait la semaine dernière. À Toronto, l'entreprise Transition Science a signé une licence pour utiliser un procédé de " biocrémation ", rapporte thestar.com.
Au lieu de brûler les corps, et de produire du même coup un cocktail de gaz à effet de serre, de particules de smog et de métaux toxiques, la machine les dissout en une " soupe " pouvant être éliminée par le système d'eaux usées. Park Lawn Income Trust, qui exploite quatre crématoriums à Toronto, sera le premier utilisateur canadien de cette technologie écossaise, aussi appelée " résomation ".
De son côté, la petite ville de Redditch, en Angleterre, croit pouvoir économiser jusqu'à 14 500 livres sterling (23 200 $) par an en récupérant la chaleur du crématorium voisin pour le chauffage de sa piscine et de son centre de loisirs.
Devant les réticences de certains concitoyens, une conseillère municipale défend le projet sur le site du quotidien The Guardian. " J'aimerais mieux utiliser cette énergie que de la voir s'envoler par la cheminée ", dit Carole Gandy.
Les plus verts d'entre nous peuvent maintenant se battre pour la nature jusqu'à leur dernier souffle... et même après.
