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Les relations internationales du Canada se sont corsées au cours des derniers mois et le monde des affaires craint d'en subir les contrecoups si le premier ministre Justin Trudeau ne s'en mêle pas plus directement. Rappelons que la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, est venue accueillir à l'aéroport de Toronto la ressortissante saoudienne Rahaf Mohammed al-Qunun, alors que le blogueur Raïf Badawi croupit toujours dans une prison en Arabie Saoudite. La disparition de la Québécoise Édith Blais au Burkina Faso laisse présager le pire, alors que le corps de Kirk Woodman, un Canadien qui y travaillait pour une entreprise minière de Vancouver, a été découvert criblé de balles. Enfin, les relations sont très tendues entre le Canada et la Chine depuis l'arrestation d'une dirigeante de Huawei, Meng Wanzhou, à la demande des États-Unis. Pékin a réagi en arrêtant en Chine deux citoyens canadiens, Michael Kovrig et Michael Spavor, détentions qu'Ottawa juge arbitraires. Depuis, la justice chinoise a également imposé la peine de mort à Robert Lloyd Schellenberg, un Canadien détenu en Chine pour trafic de drogue.
