Pas si vertueux...
Des fonds de couverture, des fonds spécialisés comme le Vice Fund et des investisseurs individuels compensent la faible présence des investisseurs institutionnels dans ces secteurs. Selon MM. Hong et Kacperczyk, les particuliers sont plus susceptibles d'investir dans les titres du vice que ne le sont les institutions, en raison de leur anonymat relatif sur les marchés.
Éric St-Cyr, pdg de Clover Asset Management, qui sert principalement des particuliers, dit que peu de ses clients refusent d'investir dans certains secteurs pour des raisons d'éthique. «Quand les années sont bonnes, tout le monde devient vertueux, mais quand les années sont moins bonnes, les gens vont là où sont les rendements», résume le gestionnaire de fonds.