Des iPads dans les vignobles aux dégustations partagées sur Twitter, la viticulture américaine se tourne petit à petit vers internet pour bonifier ses millésimes et ses bénéfices.
Dans un univers jaloux de ses traditions, l'idée d'ouvrir des forums de discussion ou de partager sur le net des photos de vignobles ne va pas de soi, même si elle ouvre de nouveaux horizons, selon les participants d'un récent salon organisé dans la Napa Valley en Californie, la Mecque du vin américain.
"Le secteur du vin a plus de potentiel avec les réseaux sociaux, tout simplement parce que le vin est social", explique à l'AFP Andrew Healy de 3 Rock Marketing, une société de conseils sur internet, regrettant que le métier soit toutefois "réticent face au changement".
Une autre compagnie baptisée Vin Tank propose à la viticulture, "enlisée dans des lois antiques", de faire appel aux nouvelles technologies pour contourner ses "innombrables complexités".
Selon ces experts, internet pourrait permettre aux viticulteurs de vendre directement leur production aux consommateurs, leur épargnant à la fois les tracas de la réglementation sur le commerce d'alcool et le recours aux distributeurs.