Le fabricant d'aluminium Alcoa de Baie-Comeau n'est plus le plus grand émetteur de gaz à effet de serre (GES) du Québec.
La multinationale est maintenant coiffée au poteau par la centrale thermique de TransÉnergie, à Bécancour, et par les raffineries d'Ultramar et de Petro-Canada.
De 2006 à 2007, Alcoa a diminué ses émissions de près de 20%, à 325,000 tonnes. Selon Radio-Canada, l'amélioration provient de la réduction de l'effet d'anode, ce qui se produit lorsque l'alumine vient à manquer lors du procédé d'électrolyse. A ce moment-là, la cuve ne produit plus de l'aluminium, mais des gaz à effets de serre.
Et ce n'est pas terminé. Car avec la modernisation prochaine de ses cuves Söderberg, les émissions de GES d'Alcoa à Baie-Comeau enregistreront des baisses significatives. Alcoa investira 1,2 G$ dans un processus de modernisation étalé sur quelques années. Au final, les émissions de gaz à effet de serre de l'aluminerie seront réduites de 40% alors même que la production passera de 437,000 à 548,000 tonnes métriques par année.
Une autre entité d'Alcoa, appelée Alcoa Canada Première Fusion, avait reçu, en juin dernier, un prix Phénix de l'environnement. Alcoa Canada Première fusion qui exploite des usines à Bécancour avait été récompensée pour une entente de réduction des GES signée avec le gouvernement en 2002. Malgré une augmentation de production de 4,4% comparativement à 2001, l'entreprise avait réduit ses émissions de 16,4%.
