Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier, était attendu sur place, tout comme le PDG de la SNCF, Guillaume Pépy. "Je n'ai pas d'éléments pour le moment", a-t-il indiqué à l'AFP à 18H00.
Selon le maire PS de Brétigny, Bernard Decaux, sur place et interrogé par le Parisien, "trois rames sont enchevêtrées les unes derrière les autres devant la gare et une quatrième couchée un peu plus loin vers le sud. Je n'ai aucune idée du bilan. On me dit juste qu'il risque d'être très lourd, il y a des gens blessés par le ballast".
"Tout le monde court dans tous les sens. C'est la panique. C'est un spectacle apocalyptique. Nous essayons d'organiser les choses, mais nous dépendons des pompiers. Nous sommes tous en train de nous parler difficilement. Nous allons ouvrir des salles à la mairie", a-t-il ajouté.
Des dizaines de voitures de pompiers et de police étaient stationnés devant la gare, au milieu de badauds massés derrière des barrières de sécurité, a constate une journaliste de l'AFP. Tout le quartier de la gare était bouclé pour permettre le travail des secours.
La circulation sur les grandes lignes a été coupée au départ et à l'arrivée de la gare d'Austerlitz à Paris. Ce vendredi est un jour de grand départ en vacances.