De l'espoir pour la relance de Montréal

Publié le 25/02/2014 à 07:31

De l'espoir pour la relance de Montréal

Publié le 25/02/2014 à 07:31

Montréal, on le sait, tire de la patte depuis des années. Une nouvelle enquête vient le confirmer, en faisant la démonstration que loin d’être sans issue, la clé de son avenir pourrait très bien se trouver dans l’expérience vécue par d’autres villes comparables ayant traversé des périodes de déclins similaires.

Préparée par le Boston Consulting Group, à l’invitation de BMO Groupe financier, l’étude de quelque 200 pages rappelle que le développement économique du Grand Montréal a été moins dynamique que celui des cinq autres grandes villes canadiennes au cours des 15 dernières années.

En outre, la croissance du PIB y a été plus faible (37 % à Montréal contre 59 % pour la moyenne des grandes villes canadiennes), le chômage y a été plus élevé (8,5 % dans le Grand Montréal contre 6,3 % ailleurs au Canada), et le revenu disponible des citoyens y a progressé plus faiblement qu’ailleurs au pays (une hausse de 51 % à Montréal contre 87 % ailleurs).

«Un léger recul sur une année n’est pas très grave. Mais lorsque le recul se répète année après année pendant quinze ans, ça donne des écarts de ce type qui ont de quoi rendre triste l’ensemble des Québécois», a commenté en entrevue avec Les Affaires, L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe Financier, Québec.

Dans le cadre de l’étude, 78 métropoles ont été recensées afin d’identifier des villes comparables à Montréal qui ont su effectuer un retournement de situation après une période difficile. Du nombre, sept métropoles ont ainsi été retenues. Il s’agit de Manchester en Angleterre, Melbourne en Australie, ainsi que Boston, San Diego, Seattle, Philadelphie et Pittsburgh en Pennsylvanie qui ont rejoint le peloton des villes les plus dynamiques des États-Unis.

Le groupe de recherche estime que le Grand Montréal devrait s’inspirer de l’expérience vécue par chacune de ces grandes villes afin de façonner sa nécessaire relance, un geste souligne-t-il qui servirait toute la province.

Jacques Ménard estime que l’Assemblée nationale commence à comprendre que le déclin de Montréal coûte cher à tout le Québec. «La décélération de Montréal réjouit moins qu’auparavant, dit-il. On comprend mieux que ça n’aide pas les régions. Cette idée a malheureusement trop longtemps été entretenue par des politiciens qui ne savaient pas compter.»

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