La Grande Épicerie de Paris vend aussi des céréales de la PME. " Nous avons un distributeur en France, en Belgique et en Suisse, mais pour l'instant ce n'est pas important. "
Attendre le bon partenaire
Flairant la bonne affaire, plusieurs investisseurs ont offert leur participation à Mme Gagnon. Mais la jeune femme a su résister... jusqu'à un certain point. " J'estimais que La fourmi n'était pas assez grande pour vendre une partie de l'entreprise. J'ai préféré attendre un investisseur suffisamment riche me permettant de ne pas trop m'empresser de réaliser un gain rapide. "
Sa patience a été récompensée, puisque le neveu d'Herschel Segal, fondateur de la chaîne de magasins de vêtements Le Château, raffole des céréales de La fourmi bionique. Il en a glissé un mot à son oncle, qui ne lève jamais le nez sur un bon placement. Les discussions entre M. Segal et Mme Gagnon ont duré sept mois et se sont conclues par la vente de 25 % des actions.
L'idée de départ
Geneviève Gagnon a travaillé pendant six ans en relations publiques, notamment pour la Brasserie Labatt. Mais ce travail ne la satisfaisait pas. Par ailleurs, la famille à la fibre entrepreneuriale : son père a été propriétaire d'un dépanneur Couche-Tard et actionnaire d'un Provigo.
" J'étais arrivée à la conclusion que, pour avoir un travail qui me satisfasse, je devrais le créer moi-même. Mais je ne savais pas quoi faire ", raconte Mme Gagnon.