Les compagnies Bombardier, Cascades et Domtar font partie des entreprises de premier plan qui réclament un «ambitieux» accord mondial sur le changement climatique.
Elles font partie d'un groupe de 600 entreprises du monde entier qui réclament un accord «ambitieux et équitable» dans le cadre des discussions de Copenhague.Publié sous le titre «Communiqué de Copenhague», un document de deux pages endossé par ces entreprises affirme qu'un «faible résultat de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Copenhague ne fera qu'empirer la situation, en créant une incertitude et en sapant la confiance». Il est vital, signalent les signataires, «que nous sortions de cette récession d'une manière qui jette les fondements d'une croissance à faible intensité de carbone et qui évite de nous enfermer dans un avenir à forte intensité carbonique».
Les entreprises se disent d'accord avec l'objectif général de baisse d'au moins 50% des émissions mondiales d'ici 2050. En outre, l'assistance financière aux pays en développement est vue comme étant «gérable, même dans le climat économique actuel». Le communiqué est une initiative du Program for Sustainability Leadership de l'Université de Cambridge. Selon les estimations de cet organisme, les coûts annuels d'accompagnement des efforts de transition des pays en développement se situent entre 100 G$ et 200 G$ par année.
Autres entreprises
Parmi les entreprises et organisations canadiennes signataires du «Communiqué de Copenhague», se trouvent le Conseil des Entreprises de Services Environnementaux (CESE), le Conseil patronal de l'environnement du Québec (CPEQ), les consultants Ozone, la Banque Royale, l'assureur ontarien Co-Operators (propriétaire de l'Union Canadienne et d'Addenda Capital), le Canadian Business for Social Responsibility et le Groupe Aeroplan.