François Pouliot: L'intéressant cas de Yellow Média

Publié le 04/04/2011 à 11:03, mis à jour le 04/04/2011 à 11:10

François Pouliot: L'intéressant cas de Yellow Média

Publié le 04/04/2011 à 11:03, mis à jour le 04/04/2011 à 11:10

[Photo : Gilles Delisle]

Yellow Média utilisera le produit de la vente de Traders et Dealer.com (745 M$) pour rembourser de la dette, investir dans des projets et/ou racheter de ses actions. Judicieux?

L'évocation d'un possible rachat d'actions a attiré notre attention, il y a quelques jours.

Il fut une époque où lorsqu'une société annonçait qu'elle allait racheter de ses titres, celui qui avait appris à l'école des Benjamin Graham et Warren Buffett prenait une note et la plaçait sur sa liste de candidates à étudier.

En 1999, tout juste avant que n'éclate la bulle technologique, Berkshire Hathaway était devenue "out" et son cours était passé de 78 000 $ à 40 800$. Dans sa lettre aux actionnaires, Buffett avait alors évoqué la possibilité que le holding ne se mette à racheter ses actions. Et immédiatement le titre était reparti à la hausse (à 60 000$ dans les mois suivants).

Le principe est simple: une société rachète de ses actions lorsqu'elle considère que celles-ci sont sous-évaluées. Elle diminue ainsi le nombre de participants à la tarte des bénéfices et augmente la valeur intrinsèque des autres actions.

Lorsque le marché en vient ultimement à ouvrir les yeux sur des résultats qui auraient dû être anticipés, les actionnaires restants bénéficient d'un intéressant effet de levier.

C'est dans cette situation que l'outil du rachat d'actions a traditionnellement été utilisé.

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