Commission Charbonneau: Trépanier nie avoir gardé de l'argent pour lui

Publié le 16/04/2013 à 09:29, mis à jour le 16/04/2013 à 09:34

Commission Charbonneau: Trépanier nie avoir gardé de l'argent pour lui

Publié le 16/04/2013 à 09:29, mis à jour le 16/04/2013 à 09:34

Par La Presse Canadienne
Avec les libéraux

Il a aussi été interrogé sur sa présence au Club 357C, à Montréal, en présence de l'ex-ministre libérale Line Beauchamp, en février et mars 2007, en compagnie de Pierre Bibeau, ex-organisateur libéral et alors conjoint de l'ex-ministre.

Il a nié avoir organisé la rencontre à la demande de Pierre Bibeau. L'ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino, y assistait, de même que plusieurs représentants de firmes de construction et de génie conseil de Montréal faisant partie de son réseau.

C'est Pierre Bibeau qui lui avait demandé d'y emmener Frank Zampino, a-t-il témoigné. Mais Me Gallant s'est étonné du fait que la ministre Beauchamp, alors responsable de la Métropole, ait besoin de passer par Bernard Trépanier pour rencontrer le président du comité exécutif de Montréal.

Selon M. Trépanier, cette rencontre visait seulement à prendre le pouls des professionnels du génie.

Il a admis avoir participé à des activités de financement du PLQ, avoir fait des dons au PLQ, mais a nié avoir fait du financement pour le PLQ.

Démarchage ailleurs au Québec

Par ailleurs, M. Trépanier, qui exploitait également une firme de démarchage, Bermax, a raconté qu'il avait fait du démarchage pour Astral auprès d'autres villes, comme Sherbrooke, Laval, Longueuil, Blainville et Waterloo.

M. Trépanier a confirmé avoir reçu 569 885 $ de rémunération de la part de l'entreprise de communication Astral, de 2002 à 2011, à son nom personnel ou au nom de son entreprise Bermax.

M. Trépanier faisait du démarchage auprès d'élus municipaux qu'il connaissait, au nom de ses clients commerciaux, dont Astral qui voulait installer des panneaux publicitaires dans ces municipalités. Il présentait les représentants de ses clients aux gens des municipalités, par exemple. Il invitait aussi des gens au golf, puis refilait la facture à Astral, a-t-il expliqué.

« Vous étiez payé pour votre réseau d'influence? » lui a demandé le procureur chef adjoint de la commission, Me Denis Gallant.

« C'est ça », a répliqué M. Trépanier.

Astral lui a par exemple versé une commission de 10 000 $ pour des panneaux publicitaires à Sherbrooke en 2002 et une commission de 1300 $ pour Waterloo, en Estrie.

Dans le relevé qui a été déposé devant la commission, on mentionne aussi « golf Floride et Blainville » pour 1984 $. M. Trépanier a assuré qu'il n'a jamais invité au golf en Floride des élus municipaux de Blainville, mais qu'il a pu inviter au golf en Floride des élus municipaux qui se trouvaient déjà en Floride.

M. Trépanier touchait des redevances sur le nombre de panneaux installés, en plus d'être rémunéré pour avoir en quelque sorte ouvert la porte de la Ville par ses contacts avec les élus municipaux.

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