Avec les entrepreneurs
Me Gallant s'est aussi attardé à ses contacts avec les entrepreneurs en construction.
« Moi, les contracteurs, je ne les voyais pas », a affirmé d'emblée M. Trépanier, qui a assuré qu'il ne faisait qu'un envoi généralisé de billets pour le cocktail du maire, afin de financer Union Montréal.
Me Gallant lui a pourtant souligné qu'il y avait eu 1300 échanges téléphoniques entre lui et Paolo Catania et autant entre lui et Tony Accurso, de Simard-Beaudry et Construction Louisbourg.
« Tony, c'est un chum », a justifié M. Trépanier. Il est d'ailleurs allé sur le fameux yacht de Tony Accurso et n'a rien payé. Il s'y trouvait en compagnie de Bernard Poulin, de la firme de génie SM. Mais ils n'ont jamais parlé de contrats à Montréal, a-t-il assuré.
Le procureur lui a demandé s'il était vrai que les entrepreneurs en construction devaient verser une ristourne à Union Montréal sur les contrats qu'ils avaient obtenus de la Ville, comme l'ont affirmé certains témoins.
« Non. Je suis sûr de ça », a rétorqué M. Trépanier.
Il a expliqué ses nombreux échanges téléphoniques avec certains entrepreneurs par le fait qu'il faisait un suivi, après leur avoir « envoyé des billets » pour les activités du parti.