Le gouvernement libéral avait plaidé que le maintien de la taxe de vente harmonisée était crucial à la santé économique de la province, et que son retrait se traduirait par le versement à Ottawa de 1,6 milliard $.
Plusieurs groupes du milieu des affaires ont aussi fait valoir que les résultats du référendum auraient un impact négatif sur les investissements et le marché de l'emploi. Le président de la Chambre de commerce provinciale, John Winter, s'est dit déçu du verdict des citoyens. Il a ajouté que l'ancienne loi fiscale provinciale devra impérativement être modernisée.
La première ministre Christy Clark avait tenté, sans succès, de rendre la taxe harmonisée un peu plus attrayante en promettant de la faire passer de 12 à 10 pour cent d'ici 2014.
Il s'agissait de la première fois que la loi sur les référendums d'initiative populaire était utilisée en Colombie-Britannique pour forcer le gouvernement à consulter la population. Bill Vander Zalm, un ancien premier ministre, a mené une campagne de pétition qui a mené au référendum.