Calme irréel à New York, beaucoup refusent d'évacuer avant l'ouragan

Publié le 29/10/2012 à 13:41, mis à jour le 29/10/2012 à 13:43

Calme irréel à New York, beaucoup refusent d'évacuer avant l'ouragan

Publié le 29/10/2012 à 13:41, mis à jour le 29/10/2012 à 13:43

Par AFP
Sacs de sable et contreplaqué

Des milliers de touristes ont également dû revoir leurs plans, les principales attractions comme la Statue de la Liberté ou l'Empire State building étant fermés.

Seuls les petits commerces de promixité étaient ouverts, la plupart des grandes enseignes ayant préféré renoncer après avoir été pris d'assaut durant le week-end.

Générateurs, piles, lampes de poche, pain, eau, comme pour l'ouragan Irène en 2011, les New-Yorkais n'ont rien laissé au hasard, redoutant les pannes d'électricité et les ruptures de stocks alimentaires.

Dans le sud de Manhattan, les eaux avaient déjà monté dans la matinée de près d'un mètre.

Mais aucun mouvement de panique dans la ville.

A l'angle de la 6e avenue déserte et de la 23e rue, David Blythe, qui habite Brooklyn, est venu acheter un café et une banane dans une des rares enseignes ouvertes. Pour être sûr de pouvoir travailler, il a pris une chambre d'hôtel pour plusieurs jours à Manhattan, à environ 10 km de chez lui.

"J'ai des réunions que je ne pouvais pas manquer", explique-t-il.

Dans l'immeuble résidentiel voisin, le "Caroline", sur la 23e rue, tous les employés ont été réquisitionnés pour trois jours, pour assurer la sécurité des résidents. Ils ne rentreront pas chez eux.

Albert Mustaj est l'un des portiers. Il sourit quand on lui demande s'il a peur. "Je viens du Montenegro", explique-t-il. "J'ai vu pire".

Et Martha Kowalczyk, 27 ans, qui promène son chien dans une rue voisine, est toute aussi tranquille. "Je viens de l'Indiana, j'ai vécu des tornades, on n'aura jamais ça ici", estime cette jeune femme qui profite d'une journée inattendue de congé. "Et mon immeuble est ancien, il est solide".

Nick, un Grec qui refuse de donner son nom, attend lui de pouvoir repartir chez lui dans le Queens, il ne sait pas trop comment. Le petit restaurant qui l'emploie est fermé. "J'espère que je pourrai travailler demain, j'ai besoin de travailler", explique-t-il.

Dans le sud de Manhattan, zone inondable, certains restaurants ont protégé le bas de leur établissement par des sacs de sable. D'autres ont renforcé leur vitrine avec du contreplaqué.

Et tous attendent désormais en regardant les eaux.

 

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