Pour les pays en développement, cette contraction s’apparente à «rien de moins qu’un état d’urgence pour le développement», affirme l’économiste en chef de la Banque Mondiale, Justin Yifu Lin.
La Banque Mondiale estime que les besoins financiers des pays en développement augmenteront alors que les déficits se creusent dans leurs balances de paiements et que les échéances approchent pour le remboursement de leurs dettes. Les besoins de financements pour combler ces déficits pourraient atteindre 1,3 milliards de dollars en 2009.
Quant à la reprise, elle pourrait intervenir en 2010, mais dans des proportions très modestes, soit une croissance mondiale de 2,3%, estime la Banque Mondiale qui avertit que les perspectives sont très incertaines.
Une crise de liquidités dans le monde en développement pourrait freiner cette reprise. Sans compter que la crise du crédit qui affecte le monde développé pourrait se prolonger si les plans de sauvetages des banques actuellement mis en œuvre s’avéraient inefficaces.