"Si ça pourrait être illégal, il faut s'assurer que ceux qui la contestent et qui ont peut-être une base légitime de la contester, on ne les prive pas de ce droit de contestation", a-t-il dit.
Après M. Khadir, M. Labeaume a affirmé qu'il est disposé à venir en commission parlementaire pour expliquer comment il a procédé pour en arriver à l'entente avec Quebecor.
"Nous notre objectif, c'est que devant tous les parlementaires et la population qu'on puisse aller vider la question et expliquer ce qu'on a fait", a-t-il dit lors d'un point de presse qui a suivi celui de M. Khadir.
M. Labeaume a cependant refusé de préciser jeudi combien d'offres il a reçues, en plus de celle de Quebecor.
La journée avait mal commencé pour le maire, quand deux députés indépendants, Éric Caire et Marc Picard, avaient refusé leur consentement pour le dépôt du projet de loi d'initiative parlementaire, porté par la députée péquiste Agnès Maltais.
MM. Caire et Picard se sont par la suite ravisés en prenant connaissance d'un communiqué du ministère des Affaires municipales présentant deux interprétations contradictoires quant à la légalité du processus ayant mené à l'octroi du contrat de gestion à Quebecor.