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Loblaw, le plus important épicier au pays, a enregistré une performance inférieure aux prévisions des analystes au premier trimestre de 2012, tandis que son bénéfice par action a chuté de 22 %.

La chaîne ontarienne, qui souffre notamment de la baisse des marges bénéficiaires sur les produits alimentaires, a réalisé un bénéfice par action de 0,45 $, soit 0,04 $ de moins que les analystes prévoyaient en moyenne.

Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, avait récemment réduit sa prévision de bénéfice par action de 0,48 à 0,44 $, parce qu'elle s'attendait à de faibles résultats.

Le bénéfice net s’est établi à 126 M$, en baisse de 36 % par rapport au bénéfice de 162 M$ réalisé au même trimestre de 2011.

Mince consolation pour le détaillant, son chiffre d’affaires a augmenté de 0,9 % pour s’élever à 6,94 milliards de dollars, par rapport à 6,87 milliards l’an dernier.

Loblaw a toutefois vu les ventes de ses magasins comparables, soit ceux ouverts depuis au moins un an, reculer de 0,7 %, en raison d’une journée d’activité en moins comparativement au premier trimestre 2011.

Keith Howlett, de Valeurs mobilières Desjardins, prévoyait une hausse de 0,8 % des ventes comparables. Il juge les résultats décevants.

La direction du détaillant indique que ses perspectives pour 2012 demeurent inchangées. Elle anticipe toujours que le bénéfice net pour l'exercice complet affichera une baisse et que celle-ci sera davantage marquée lors de la première moitié de l'exercice.

«Nous sommes convaincus que nos investissements continus dans nos infrastructures favoriseront les efficiences et l'optimisation des avantages découlant des charges engagées, pavant la voie d'une croissance future du bénéfice », a indiqué Galen G. Weston, président du conseil de Loblaw dans un communiqué.

Un grand contraste avec Metro