"Il a fallu quatre ans pour que les travailleuses et les travailleurs puissent bénéficier d'une première convention collective de travail", a-t-il dénoncé par voie de communiqué.
"Cela démontre en même temps que le Code du travail est loin de faciliter l'accès à la syndicalisation en raison de délais trop longs, ce qui favorise l'ingérence d'employeurs peu scrupuleux", a renchéri M. Arsenault.
L'important roulement d'employés dans les commerces de détail complique également la tâche aux syndicats.
"Ce n'est pas les gens qui avaient le désir de joindre un syndicat (de Wal-Mart) qui sont là aujourd'hui", a reconnu M. Bolduc.
Mais il refuse de jeter la serviette pour ce qui est des magasins Wal-Mart.
"On ne syndique pas les gens contre leur gré, on prend acte de la décision. Mais on ira où les gens ont besoin de nous, pour représenter leurs intérêts et pour améliorer leurs conditions de travail", a conclu Louis Bolduc.