«Nous croyons que certains actionnaires de SFR sont susceptibles de rejeter l'offre de 51,20 couronnes puisqu'elle nous apparaît trop basse, a écrit Martin Stenshall. Nous estimons possible que des actionnaires se rendent compte de cela et qu'ils réclament une offre plus élevée.»
Au cours d'un entretien téléphonique, le chef de la direction financière de Couche-Tard, Raymond Paré, a toutefois martelé lundi que l'offre de 2,7 milliards $ «est pleine et entière et représente la valeur véritable de l'entreprise». Le détaillant n'envisage donc pas de présenter une suroffre.
Rappelons que le 20 avril, la Bourse d'Oslo a demandé à Statoil Fuel & Retail d'obtenir un troisième avis financier pour certifier le caractère équitable de l'offre de Couche-Tard.
La Bourse a présenté cette requête parce que SFR n'a pas l'intention de solliciter d'autres offres d'achat pour concurrencer celle de Couche-Tard. Le géant américain Bank of America Merrill Lynch et la banque norvégienne ABG Sundal Collier ont déjà produit des rapports établissant le caractère équitable de la transaction proposée.
Baisse du taux d'imposition?