Rona: une offre hostile reste possible

Publié le 17/09/2012 à 15:15, mis à jour le 17/09/2012 à 16:02

Rona: une offre hostile reste possible

Publié le 17/09/2012 à 15:15, mis à jour le 17/09/2012 à 16:02

Par Mathieu Lavallée

Le CA a-t-il manqué à ses obligations?

Sebastian Van Berkom, gestionnaire de portefeuille spécialisé dans les petites et moyennes capitalisations boursières, fait un pas de plus et s’en prend au conseil d’administration de Rona. À son avis, les administrateurs ont failli à leurs obligations, et les actionnaires auraient raison de s’en plaindre.

« Je ne suis pas avocat, mais je me demande s’il n’est pas possible que les actionnaires poursuivent le conseil d’administration », a-t-il martelé.

« Nous n’avons toujours pas eu les vraies raisons expliquant pourquoi le conseil de Rona a décidé de ne pas travailler avec Lowe’s. C’est leur responsabilité de maximiser la valeur pour les actionnaires et toutes les parties concernées. Mais ils n’ont même pas regardé quelles options sont possibles », a plaidé M. Van Berkom. Selon lui, Rona pouvait obtenir des protections pour des emplois clés ou des fournisseurs dans le cadre de discussions.

Le gestionnaire a vendu les actions qu’il détenait dans le quincailler québécois depuis plusieurs années déjà. Il pense que le conseil a trop attendu avant de brasser les cartes à la haute direction. L’offre de Lowe’s aurait pu devenir une occasion pour bâtir une entreprise plus forte, croit M. Van Berkom, d’autant qu’il ne s’explique pas l’opposition à la transaction constatée cet été.

« Rona, c’est juste un distributeur. Ce n’est pas stratégique comme Potash l’était », a-t-il expliqué.

 

 

PLUS : 

Lowe's retire son offre pour Rona

Mooney: À Rona de jouer!

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.