Au fur et à mesure que les pièces de un cent seront retirées de la circulation, les prix devront être arrondis aux cinq cents près pour le montant total de la transaction réglée en espèces, taxes comprises. Les transactions effectuées autrement qu’en espèces (carte de débit, carte de crédit, carte prépayée, chèque, etc.) continueront elles d’être réglées au cent près.
Comme la pièce de un cent demeurera l’unité de base du système monétaire canadien, les détaillants et les autres entreprises pourront continuer de fixer le prix de leurs biens et services au cent près. Il ne sera donc pas nécessaire de reprogrammer les caisses enregistreuses et les entreprises n’auront pas à modifier l’étiquetage de leurs prix, soutient Desjardins.
Desjardins estime à «quelques dizaines de millions de dollars» les coûts rattachés au retrait graduel de la pièce de un cent de la circulation.
À l'opposé, le maintien de la même pièce coûtait 11 M$ par année au gouvernement fédéral. En prenant en compte l'ensemble des considérations environnementales, les frais de manutention pour les détaillants, institutions financières et l'économie en général, le Mouvement Desjardins évalue sont coût à 150M$ par année.
Enfin, rappelons que le coût de production du un cent s'élevait 1,6 cent en 2011.