[Photo : Bloomberg]
Le retrait de la pièce de un cent ne devrait entraîner ni gain ni perte pour les consommateurs canadiens, soutient ce matin une étude de l’équipe d’Études économiques du Mouvement Desjardins.
Dans une semaine, le 4 février, la Monnaie royale canadienne (MRC) cessera de distribuer la pièce d'un cent aux institutions financières, pièce qui n’est d’ailleurs plus frappée depuis le printemps.
Malgré les craintes à cet égard, Desjardins soutient que ce retrait n’aura pas d’effet, tant pour les consommateurs que pour les détaillants, et que l’effet inflationniste de ce retrait sera probablement nul.
Dans d’autres pays (Australie, Norvège, Suisse et Nouvelle-Zélande) où la même démarche a été entreprise, on a même pu observer une légère diminution des prix au détail, cela essentiellement en raison d’opérations marketing menées par des commerçants ayant préféré arrondir leurs prix à l'avantage des clients.
Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) prévoit faire le point sur la question demain à Montréal. Mais de manière générale, maintient Desjardins, le retrait de la plus petite pièce en circulation n’a pas eu dans ces pays de conséquence marquée sur le taux d’inflation.
Pour paiement en espèces seulement
Les économistes, Henrix Vachon et François Dupuis rappellent que la pièce de un cent conservera sa valeur et son cours légal indéfiniment et l’on pourra continuer de l’utiliser pour faire des achats dans les commerces qui choisiront de l'accepter comme moyen de paiement.