Après une premier entretien sur le sujet, McKesson n’a jamais rappelé LesAffaires.com. L’entreprise a plutôt confié la tâche à Ryan Affaires publiques, société montréalaise spécialisée dans les relations publiques et les relations gouvernementales.
En entrevue téléphonique, son vice-président et maire de Ville Mont-Royal, Philippe Roy, n’a pas non plus nié l’existence d’un tel projet, sans pour autant pouvoir en dire davantage.
McKesson est cette même entreprise dont les pratiques commerciales font actuellement l’objet d’enquêtes par la RAMQ. La Régie s’intéresserait plus particulièrement aux dispositions d’un « programme de conformité » liant l’entreprise à des pharmaciens membres de l’enseigne Proxim ainsi qu’à des fabricants de médicaments génériques et innovateurs.
Les enquêteurs de la RAMQ cherchent à savoir si le versement prévu dans le cadre de ce programme de «rabais volume» pour les pharmaciens contrevient aux dispositions de la Loi sur l'assurance médicaments et affecte indûment le prix des produits couverts par le régime publique.
Proxim dans le coup?
Proxim, la chaîne née de la fusion de Essaim, Obonsoins et Santé Services en 2004, a refusé de préciser si les intentions de McKesson, seront associées d’une manière ou d’une autre à sa chaîne de pharmacies.
Il n’est pas rare de voir des cliniques médicales occuper le deuxième étage d’édifices occupés par une pharmacie Jean-Coutu ou Pharmaprix. Toutefois, ces cliniques ne sont pas le propriété des bannières, contrairement au projet de McKesson.