«Au Québec, la plupart des boulangeries ne sont que des dépôts de produits. Joseph et moi avons voulu dès le départ créer des boutiques transparentes, où le consommateur serait en mesure de constater sur place la fraîcheur de nos produits directement sortis du four», dit Nicolas Delourmel.
Privilégier cette méthode cuisine et comptoir plutôt que d'opter pour une usine centrale coûte le double en frais d'exploitation, concède le pâtissier. Chaque boutique est d'une superficie minimale de 3 000 pieds carrés et emploie une trentaine de personnes, dont les quarts de travail de production débutent entre minuit et 4 heures du matin. «Il est évident que cette façon de faire réduit considérablement notre marge de profit par rapport aux boulangeries dépôts. En revanche, nos produits sont tellement plus frais qu'on gagne sur le volume de ventes», explique Nicolas Delourmel, qui brasse un chiffre d'affaires annuel de plus de 6 millions de dollars.