Joe Fresh se paie la 5e Avenue pour séduire les New-Yorkais

Publié le 26/11/2011 à 00:00, mis à jour le 25/07/2012 à 09:38

Joe Fresh se paie la 5e Avenue pour séduire les New-Yorkais

Publié le 26/11/2011 à 00:00, mis à jour le 25/07/2012 à 09:38

Par Marie-Eve Fournier

Stratégies innovantes

Alain Michaud, associé leader national du secteur Commerce de détail et biens de consommation chez PricewaterhouseCoopers, qualifie pour sa part l'initiative de Loblaw d'audacieuse et d'innovatrice. «Oui, c'est risqué, mais lancer la marque Joe Fresh, qui n'a rien à voir avec son activité de base [l'alimentation], c'était quelque chose de risqué et ça a fonctionné. Et ils ont les moyens [d'être à New York].»

Joe Fresh mise sur le prestige de ses adresses, mais aussi sur la mode des pop-up stores (magasins éphémères). Parmi ses cinq adresses, deux disparaîtront après Noël. Spécialiste américaine de ce type de commerce, éditrice et conférencière dans le secteur du détail, Patricia Norins affirme que Loblaw vise dans le mille avec ses pop-up. Cette stratégie est la moins coûteuse et la moins risquée pour pénétrer un nouveau marché, puisque les baux sont de courte durée. «En plus, ça crée un sentiment d'urgence chez les consommateurs», ajoute-t-elle, en précisant que ce type de commerce a une durée de vie d'une semaine à trois mois.

«Davantage de détaillants étrangers devraient utiliser les pop-up stores pour pénétrer le marché américain», pense Patricia Norins, qui croit au succès de Joe Fresh aux États-Unis.

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