Si la plus haute juridiction des Etats-Unis autorise la plainte telle qu'elle est, le tribunal qui sera chargé d'examiner les accusations sur le fond pourra néanmoins décider de réduire la taille de la plainte en nom collectif à la mesure des femmes effectivement discriminées. "Il faut apporter la preuve absolue que les plaignantes sont en mesure de montrer qu'elles étaient toutes moins bien payées que des hommes dans des situations comparables", explique David Sanford, avocat dans une affaire similaire entre le laboratoire pharmaceutique Novartis et 5 600 employées l'accusant de discrimination. Après un procès de deux mois au printemps 2010, les employées ont fini par gagner devant la justice et à passer un accord avec Novartis d'un montant de 175 millions de dollars d'indemnisations et de dommages et intérêts.
Avec l'Agence France-Presse