Le détaillant Alimentation Couche-Tard (TSX:ATD.B) a tenu son bout et a fini par obtenir ce qu'il voulait: mettre la main sur le norvégien Statoil Fuel & Retail (SFR) sans faire la moindre concession.
Dans un communiqué publié mercredi, l'entreprise lavalloise a indiqué que 90,9 pour cent des actions de SFR ont été déposées en réponse à son offre d'achat de 2,7 milliards $, dévoilée en avril.
Le grand patron de Couche-Tard, Alain Bouchard, s'est dit heureux d'accueillir Statoil Fuel & Retail au sein de son entreprise.
"Compte tenu de l'engagement stratégique de Couche-Tard de prendre de l'expansion en Europe, de sa forte culture de service à la clientèle, de son modèle d'exploitation décentralisé et de sa feuille de route en matière de réinvestissements dans ses divisions, j'ai confiance dans la poursuite de notre succès", a quant à lui affirmé le pdg de SFR, Jacob Schram, en soulignant que le siège social de l'entreprise allait devenir la base européenne de Couche-Tard.
Le vent a donc fini par tourner en faveur de Couche-Tard. À la première date-butoir, le 22 mai, à peine 66,7 pour cent des actions de SFR avaient été déposées, ce qui avait vivement déçu le détaillant québécois. Au moins un analyste scandinave avait alors prédit que Couche-Tard allait devoir hausser son offre. Il n'en fut rien, M. Bouchard refusant de déroger de son plan.