Ce virage demanderait des changements de procédures. Deloitte recommande de revoir le cahier des charges lors des appels d'offres. «On privilégie le plus bas soumissionnaire, mais on ne regarde pas combien le produit coûtera à plus long terme», déplore le conseiller stratégique. Cette habitude nuit aux technologies propres, souvent plus chères à l'achat, mais qui ont souvent une durée de vie plus longue.
«Le gouvernement doit ouvrir le chemin. De plus, il peut se retourner plus facilement qu'une entreprise privée en cas d'insuccès», estime Louis J. Duhamel.
Cela demande toutefois une gestion du changement, conclut-il. À l'heure de la tendance à l'achat local, ce devrait être un argument de plus en faveur d'une évolution.
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