Le Conference Board estime que les producteurs laitiers canadiens auraient d'importantes occasions d'affaires à saisir en Asie. «Les flux commerciaux mondiaux actuels donnent en fait à penser qu’il serait possible d’expédier des produits laitiers du Canada en Asie à relativement peu de frais», écrivent les auteurs de l'étude.
De nouveaux marchés qui pourraient même propulser la production laitière au Canada.
Ainsi, si nos producteurs avaient un franc succès à l'étranger dans les 10 prochaines années et que leur exportations atteignaient des volumes équivalant à la moitié de ceux de la Nouvelle-Zélande, la production canadienne annuelle passerait de 8 à 20 milliards de litres de lait, selon le Conference Board.
Le cas échéant, cela se traduirait par une augmentation d’environ 14 % de l’emploi dans l’industrie. Plus de 5 000 emplois seraient créés dans la production primaire et quelque 3 000 dans la transformation, pour un gain total de plus de 8 500 postes.
De plus, le Conference Board estime qu'une harmonisation des prix canadiens aux prix mondiaux du lait - un processus nécessaire si on libéralisait la production laitière au Canada - transférerait des producteurs aux consommateurs des bénéfices excédentaires immédiats d’environ 2,3 milliards de dollars canadiens.
«Les Canadiens à faible revenu, en particulier, profiteraient davantage des prix en baisse, car ils consacrent une part plus importante de leur revenu (selon le panier de provisions nutritif – Canada) aux produits laitiers», écrivent les auteurs de l'étude.
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