Ottawa doit libéraliser la production laitière au Canada et permettre les exportations et les importations de produits laitiers, selon le Conference Board du Canada. Une réforme qui pourrait créer des milliers d'emplois dans l'industrie et permettre aux consommateurs de bénéficier de prix plus compétitifs sur les tablettes des épiceries.
Au Canada, la production de lait est assujettie au système de la gestion de l'offre, qui a été mis en place par le gouvernement fédéral et les provinces durant les années 1970.
Ce système repose sur trois piliers: la planification de la production pour répondre à la demande canadienne en lait, en oeufs et en volaille; le contrôle des importations grâce à des tarifs douaniers élevés (de 200 à 300 %); la mise en place de politiques couvrant les coûts de production des agriculteurs.
L'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui régule les échanges internationaux, tolère ce système. Elle interdit par contre au Canada d'exporter du lait de vache, puisqu'il bloque les importations de lait.
Dans une étude qui vient de paraître, le Conference Board du Canada prétend que ce système est inefficace et inéquitable.
Ainsi, selon le think tank de droite, la gestion de l'offre protège les producteurs laitiers contre la concurrence et limite les possibilités de croissance sur les marchés étrangers, où la demande en lait explose.
S'inspirer de la Nouvelle-Zélande