«Il y a des moments où nous aimerions refaire l’histoire», a-t-il répondu, en faisant référence au recul relatif de la métropole par rapport à la croissance des autres grandes villes du pays depuis trente ans.
S’inspirant de la région de Calgary, laquelle s’est mobilisée pour encourager financièrement Air Canada à créer une liaison quotidienne avec Tokyo, M. Leblanc a dit espérer une telle mobilisation pour Montréal.
Actuellement, Air Canada ne dessert à partir de Montréal que cinq destinations internationales, soit Londres, Paris, Francfort, Bruxelles et Genève, en plus d’offrir des services saisonniers en direction de Rome et Athènes.
De son côté, James Cherry, le pdg d’Aéroports de Montréal (ADM), gestionnaire des aéroports de Dorval et Mirabel, a répété souhaiter que Montréal dispose au plus vite d’une liaison directe avec l’Asie. Des discussions à ce propos seraient en cours avec Air Canada, mais également avec des transporteurs asiatiques.
Dans le cadre de son discours, le patron d’Air Canada a souligé que le marché de l’aviation a changé au Canada depuis 25 ans et que la plupart des pays n’ont plus aujourd’hui qu’une seule plaque tournante principale.