«Pour créer de l'emploi et stimuler l'activité, les dépenses en infrastructures sont beaucoup plus efficaces que les réductions d'impôts», soutient Benjamin Tal, économiste principal chez Marchés mondiaux CIBC.
Il en donne comme exemple la situation aux États-Unis, où l'impact qu'ont sur la croissance économique des investissements de 1% du PIB dans les infrastructures représente, selon lui, plus du double de l'impact qu'ont les réductions d'impôts.
L'administration Obama consacrera près de 150 G$ du plan de relance budgétaire prévu de 875 G$ à des investissements d'infrastructures. La Chine consacrera aux infrastructures eenviron 80% de ses mesures de relance budgétaire de près de 600 G$. En général, le rapport de Marchés mondiaux CIBC stipule que les gouvernements investiront 650 G$ additionnels dans les infrastructures au cours des deux prochaines années.
Au Canada, les municipalités seraient en mesure de réaliser des travaux d'infrastructures valant près de 14 G$ pour la seule année 2009, souligne Benjamin Tal. Selon un examen des 100 plus importants projets d'infrastructures à venir au pays, il estime qu'environ 23 G$, ou 40% de tous les prochains investissements en infrastructures, iront au secteur de
l'énergie, surtout en projets hydroélectriques et nucléaires.