René Vézina : Si ça vaut pour Airbus, pourquoi pas pour Bombardier ?

Publié le 26/01/2009 à 00:00

René Vézina : Si ça vaut pour Airbus, pourquoi pas pour Bombardier ?

Publié le 26/01/2009 à 00:00

À entendre les partis d'opposition (coalition ou pas), ils vont tirer dessus à boulets rouges. Tout va dépendre de Mchael Ignatieff.

Sauf que les orientations de ce budget confirment déjà un point capital : même un gouvernement conservateur à la Stephen Harper reconnaît dorénavant l'importance des interventions publiques dans l'économie, en temps de récession.

De toute façon, il n'a pratiquement pas le choix. Le Canada peut difficilement jouer les puristes quand le reste de la planète joue à fond l'interventionnisme.

Regardez ce que vient de faire la France.

Airbus a de la misère à vendre ses avions parce que ses clients potentiels se font fermer la porte au nez par les banquiers. Stratégie française ? Injecter l'équivalent de 8 milliards $ dans la Société de financement de l'économie française (SFEF) pour faciliter le financement. Ultimement, c'est l'État qui servirait de garant. Les prêteurs vont se sentir moins frileux quand on va leur demander d'avancer les millions, voire les milliards, pour passer une commande auprès d'Airbus.

Rappelez-vous la tempête qu'a causée, par le passé, l'aide gouvernementale accordée à Bombardier... Nos amis de l'Ontario, en particulier, se sont déchaînés. On les entend moins maintenant que l'industrie automobile tend la main pour recevoir la charité publique.

Et comme les projets de Bombardier souffrent eux aussi de la crise (la C Serie lève mal, faute de commandes fermes), faudrait-il imaginer déployer ici la même stratégie que les Français ? Le principe va en déranger certains, mais ça pourrait nous coûter cher, à la fin, de vouloir être plus vertueux que les autres...

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